HISTOIRE
Historique du nom L’Épine
Le nom de L’Épine apparaît en 1235 dans une charte de l’Abbaye de la Blanche sous le nom de Spinam, et s’appelle L’Espine en 1396, et devient en 1539 le village de L’Épine. L’Épine est formée d’un ensemble de hameaux, entre la mer et la vaste étendue des marais salants. La famille Commard de Puylorson donnera à Noirmoutier son premier historien et seront les précurseurs du dynamisme qui anime aujourd’hui ce charmant village.
Origine de la propriété de « Monplaisir »
La famille « Joubert des ouches » en 1773 a acheté plus de 8 hectares, d’un seul tenant, au centre de L’Épine pour constituer la propriété du « Monplaisir » et y construire le manoir qui est devenu la Mairie actuelle.
Monplaisir ou « le château de L’Épine » a été construit en 1773 et son mur d’enceinte en 1774 pour enclore les huit hectares de sa propriété. Celle-ci se transmettra par héritage jusqu’en 1953.
Monsieur François Plantier (1802-1877), tour à tour juge de paix à Noirmoutier, puis Maire de Noirmoutier de 1833 et 1839, économe de l’Hospice et Président de la Fabrique, par sa femme Suzanne désirée Maublanc, avait hérité de « Monplaisir », son fils Adrien Plantier (1842-1917), époux de Marie Lamotte, en héritera à son tour.
La propriété passera ensuite par héritage à mme Ducongé. La moitié de la propriété de « Monplaisir » appartenant à mme Ducongé a été achetée par la commune (délibération du 18 octobre 1953) pour un montant de cinq millions de francs.
Le 4 décembre 1954 il est décidé de tranférer la recette postale à « Monplaisir », future mairie.
Un blason pour L’Épine
Le 23 juin 1989, le Conseil municipal décide à l’unanimité la création d’un blason pour L’Épine en tenant compte de toutes les composantes historiques de la commune.
Le nom même de L’Épine orientera la forme du blason avec cette pointe vers le haut et les rameaux d’ajoncs fleuris.
Dans les textes les plus anciens, les habitants de L’Épine se disaient « laboureur et saunier ». Ce sont les marais salants qui permirent jadis aux épinerins de survivre. Le souvenir des marais salants est perpétué par la devise latine de L’Épine « Mari, Sole, Vento », par la mer, par le soleil et par le vent ; c’est en effet le secret de la production du sel.
Une partie du blason est gris argent, la couleur du sel marin, l’autre moitié est bleue comme la mer qui nous entoure.
En 1936 L’Épine comptait 320 marins et 92 bateaux. Pour réaffirmer la vocation maritime de la commune, le blason porte une grande nef d’or. Sur le petit hunier le cœur vendéen montre l’appartenance du village à la Vendée.
D’abord, les Commard de Puylorson, qui en 1683 ont fait construire une première chapelle et qui dès 1700 ont mis toutes leurs forces pour que L’Épine devienne une paroisse indépendante. Il faudra attendre 1807 pour que cet espoir s’accomplisse.
Puis les Joubert des Ouches, qui en 1773 achetèrent huit hectares au centre du village pour construire le manoir « Monplaisir » qui est devenu la mairie actuelle.
Le blason des Commard portait deux colombes et une couleuvre avec pour devise « soyez prudents comme les serpents et simples comme les colombes ». En leur honneur, le blason de L’Épine porte une colombe et une couleuvre.
L’écu des Joubert se lisait « D’argent au chevron d’azur, chargé de cinq casques d’or… ». En mémoire d’eux, le blason de L’Épine porte sur fond d’azur, cinq casques d’or posés en chevron.
Ces cinq casques d’or qui surmontent la nef sont l’affirmation historique de la victorieuse résistance active ou passive des épinerins, contre tous les malheurs que l’histoire a fait fondre sur eux : les attaques des tempêtes, mais aussi les innombrables invasions étrangères des sarrasins aux normands, des anglais aux hollandais et de tant d’autre.
C’est Michel de Préssensé, héraldiste, qui a composé le blason de L’Épine.
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