Fiche d’identité du Moustique tigre Aedes albopictus :
- Origine : forêts tropicales d’Asie du Sud-Est – Dispersion mondiale favorisée par le commerce international notamment des pneus usagés (œufs résistants à la dessiccation (= assèchement), ce qui favorise leur survie),
- Taille : 4 à 5 millimètres, plus petit qu’une pièce d’un centime d’euro,
- Couleur : noir rayé de blanc – ligne centrale blanche de la tête au thorax – pattes postérieures noires dont le tarse (segment après le tibia) présente cinq anneaux blancs et se termine par du blanc,
- Habitat : se développe surtout en zones urbaines et péri-urbaines près des habitations – Le moustique tigre vit principalement à l’extérieur et pond ses œufs sur les parois asséchées de toutes sortes de contenants (souvent artificiels) susceptibles de se remplir d’eau (car les œufs doivent être mis en eau pour éclore). Il peut s’agir de vases, coupelles des pots de fleurs, seaux, arrosoirs, récupérateurs d’eau de pluie, avaloirs pluviaux, gouttières bouchées, terrasses sur plots…La végétation constitue ses zones de repos et les plantes fournissent sa nourriture (nectar),
- Activité : actif en journée de mai à novembre – Source de nuisances surtout en début (07-08h) et fin (18-20h) de journée,
- Risque sanitaire : le moustique tigre peut transmettre des virus comme ceux de la dengue, du chikungunya ou du Zika. À ce jour, ces virus ne circulent pas activement en France métropolitaine. Néanmoins, une personne infectée lors d’un séjour à l’étranger (cas importé, revenant d’un voyage dans les zones tropicales où circulent ces virus) peut transmettre à son retour en métropole le virus à une autre personne à l’occasion d’une piqûre de moustique tigre (cas autochtone). Pour cela, la femelle moustique doit d’abord s’infecter, en piquant un individu virémique (dont le virus est encore présent dans le sang). Une fois infectée, elle pourra transmettre l’agent pathogène à un sujet sain lors de chaque nouveau repas sanguin. Il faut plusieurs jours pour qu’un moustique devienne infectant, c’est-à-dire que le virus franchisse la barrière digestive, se multiplie et passe dans sa salive. Au moment de la piqûre, la femelle moustique injecte de la salive qui contient alors l’agent pathogène mais aussi des substances anesthésiantes (il est vital pour elle de passer inaperçu) et anticoagulantes (pour fluidifier le sang dans sa trompe).
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