Avec l’arrivée du printemps, beaucoup se sont attelés au jardin, en cette période de confinement.
Une activité générant des déchets verts, que l’on apporte habituellement à la déchetterie. Un transport réduit en ce moment avec l’accès limité et sur rendez-vous.
Alors que faire ?
En période de confinement, le dépôt sauvage c’est toujours non !
Pas de dépôts sauvages, ne pas abandonner ses déchets n’importe où.
« Nous comptons sur votre civisme pour ne pas générer de difficultés supplémentaires dans ce contexte de crise sanitaire, de ne pas créer de dépôts sauvages, ni encombrer de déchets verts les contenants et les collectes réservés aux ordures ménagères »,
La restriction de confinement nécessite de stocker les déchets non collectés (encombrants, déchets verts…) sur sa propriété. La destruction des déchets par le feu (en plein air ou en incinérateur individuel), y compris les déchets produits par les parcs et jardins est interdite aussi.
Leur stockage ou leur recyclage sur place par broyage ou compostage sont donc les seules possibilités actuellement.
Le compost à domicile
L’endroit idéal : semi-ombragé et directement sur la terre, pas trop loin de la maison pour y aller facilement et pas trop proche des voisins.
L’équilibre des apports entre déchets humides (tonte, pousses vertes, fleurs, feuilles, épluchures…) et déchets secs (branchages, feuilles mortes, écorces…), déchets fins et déchets grossiers.
À chaque apport en surface, le tas doit-être mélangé et retourné entièrement régulièrement au départ.
L’humidité est à surveiller et à ajuster si nécessaire.
Le compost jeune est épandu dans le jardin ou sert de paillage. Le compost mûr s’utilise lors des plantations en mélange avec de la terre, comme amendement et fertilisant. La quantité de compost dépend des plantations (en moyenne ? de compost pour ? de terre).
À noter que, même avec un petit espace extérieur, le compost est tout à fait réalisable car, en suivant bien les consignes, votre tas va diminuer de volume très rapidement.
Si le composteur est trop petit…
Vous pouvez augmenter votre capacité de stockage en prolongeant votre compost avec un « compost en tas ». Le mélange et le retournement se font plus facilement que dans un composteur. On peut limiter l’étalement du tas en bordant sur les côtés avec des piquets, planches ou palettes.
Option paillage
Beaucoup de branchages, plusieurs solutions :
Dépôt des branchages à la base d’un nouveau tas de compost pour l’aérer.
Les composter en les cassant en morceaux ou les broyant : ils sont indispensables au compost. S’ils ne sont pas décomposés dans le compost mûr, ils peuvent être remis dans le compost jeune pour continuer leur décomposition.
Le paillage, c’est simplement étaler une couche sur le sol, au pied des plantations, dans le potager.
Le stock (broyés ou non) : il est conseillé d’en conserver toute l’année pour l’incorporer au compost.
Option « mulching »
La tonte peut également être utilisée en paillage. L’intérêt du paillage ? Ça évite de désherber et de conserver l’humidité au pied des plantations : on arrose moins !
Si votre tondeuse le permet, utilisez l’option « mulching » qui découpe l’herbe et la répartie sur le sol. Plus de déchets à ramasser, ni à gérer et la pelouse est constamment fertilisée.