Mesures de prévention pour les particuliers et suivi de l’épizootie dans l’avifaune sauvage.

Point de situation en Vendée au 21 novembre 2022.

Le nombre de cas d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) en élevage et dans la faune sauvage est en forte augmentation en France métropolitaine. Le niveau de risque a été relevé de « modéré » à « élevé » sur l’ensemble du territoire national, un risque d’autant plus élevé dans les couloirs de migration actuellement empruntés par les oiseaux sauvages comme le littoral vendéen et les zones humides (Marais Poitevin et Marais Breton) qui constituent des zones à risque particulier* (ZRP).
En Vendée, suite à la découverte de plusieurs cadavres d’oiseaux sauvages dépistés positifs à l’influenza aviaire sur le littoral et sur un étang de la commune Les Landes Genusson, l’ensemble du département avait été placé en vigilance (zone de contrôle temporaire) par arrêté préfectoral le 31 août 2022.

Depuis la reprise épizootique, 14 foyers confirmés d’influenza aviaire (H5N1) ont été détectés entre le 4 octobre et le 21 novembre 2022 en Vendée chez des éleveurs professionnels couvrant les communes :
• Saint-Martin-des-Noyers
• Les Pineaux
• La Chaize-le-Vicomte,
• Saint-Fulgent (3),
• Saint-Hilaire-des-Loges,
• Moutiers-sur-Le-Lay,
• Foussais-Payré,
• Moreilles,
• La Chapelle-aux-Lys,
• Vairé,
• Chantonnay et Coëx.
Au total, ce sont plus de 221 000 oiseaux qui ont été touchés dans des élevages confinés : 5 élevages de dindes (48 000), 8 élevages de canards (93 100) et 1 élevage de poules pondeuses (80 000). Des mortalités dans l’avifaune sauvage sont également signalées.

Mesures de prévention : application des mesures de biosécurité par les particuliers, détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement

1/ Recensement des détenteurs d’oiseaux : déclaration obligatoire par les particuliers des basses-cours et autres oiseaux captifs élevés en extérieur en mairie ou en renseignant le
formulaire électronique de déclaration de détention d’oiseaux dans cadre d’un foyer de maladie aviaire : https://agriculture-portail.6tzen.fr/default/requests/cerfa0/.

2/ Si tous les acteurs de la filière doivent veiller à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité, les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement :

• Confinement des volailles et des oiseaux ou mise en place de filets de protection ;
• Surveillance quotidienne des animaux ;
• Placer les points d’alimentation et d’abreuvement à l’abri (a minima les couvrir) ;
• Aucune volaille (palmipède et gallinacée) ne doit entrer en contact direct avec des oiseaux sauvages et des volailles d’un élevage professionnel ;
• Limiter l’accès aux personnes indispensables à son entretien ;
• Ne jamais se rendre dans un autre élevage de volaille ;
• Protéger et entreposer les réserves d’aliments et la litière neuve à l’abri de l’humidité et de toute contamination ;
• Nettoyer régulièrement les bâtiments et le matériel utilisé ;
• Ne jamais utiliser d’eaux de surface (eaux de mare, de ruisseau, de pluie collectée) pour le nettoyage des installations.

Le non-respect de ces mesures est une infraction passible d’une amende de 750 euros. Au delà de cette sanction, il s’agit de sensibiliser les particuliers à la nécessité de respecter les mesures de biosécurité. La gendarmerie peut également être sollicitée.

 

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